Bruno Blondelet, c’est l’ancien. Il s’est depuis toujours attaché à développer son marché domestique. Paris, ses brasseries, ses restaurants et même le Sénat, absorbent désormais les trois quarts de sa production. Le reste est réservé au marché de proximité. Cet amateur de ferraille et de soudure se penche sur la mécanique. Et désormais il laisse son gendre se pencher sur les vignes.
Florian Fargeau, c’est l’avenir. Il a trouvé sa voie dans les vignes en même temps qu’il a su séduire son épouse. Jusque-là, rien ne le passionnait. Ce militaire, engagé, découvre le domaine au cours d’une permission. Il sera vigneron. Il s’y met. Il se forme. Il apprend. Il élabore, il goûte, il essaie de nouvelles formules, il s’agrandit, il trace des plans d’avenir. La machine est en route.